Histoire de la Nature des Oyseaux

On comprend de quelle valeur inestimable était, au moment d’une attaque d’infanterie, ce document grâce auquel notre plus jeune aspirant ou l’humble sergent en savait presque autant que le grand quartier général allemand. Dans le second cas, l’infanterie doit préalablement être fixée sur la valeur des obstacles et des appuis qu’elle est susceptible de rencontrer : le moindre bouquet d’arbres, le plus humble ruisseau, un épaulement quelconque, la plus chétive taupinière, sans parler des réseaux de fils de fer, ni des blockhaus de mitrailleuses, peuvent, les uns faciliter, les autres gêner l’attaque. Quelque diligence que l’on apportât à mettre en œuvre les matériaux recueillis de tous côtés : au cadastre, aux bureaux des compagnies de chemins de fer, aux services des forêts et des canaux, ce n’est que vers septembre 1915, au moment de notre offensive de Champagne, que commencèrent à être répandus sur le front des plans directeurs parfaits. Les jets d’eau, en revanche, peuvent facilement couper des matériaux très épais et il n’y a aucun risque de déformation du matériau. En outre, lorsque les défenses allemandes se multiplièrent davantage, on établit une carte seize fois plus grande encore que B. Cet agrandissement a permis de montrer, de la façon la plus claire, l’ensemble de l’organisation ennemie jusqu’en ses moindres détails : mitrailleuses, lance-mines, réseaux de fils Équipements d’usinage de précision fer, chevaux de frise, lignes téléphoniques, chemins de fer à voie étroite, postes de commandement d’officiers de tous grades, abris, tranchées et boyaux de toute importance

Combien que l’Oye soit du nombre des oyseaux qui nagent sur l’eau, toutesfois pource qu’elle n’entend qu’à vivre en ce temps lá, ne hante que les terres labourables pour y trouver pasture, broutant l’herbe de blé, qui luy est de facile digestion. Les paisans ont observé qu’il bat sa femelle quand il la trouve, lors qu’elle s’est departië de luy, dont ils ont fait un proverbe, pour un qui se gouverne sagement en mesnage, qu’il ressemble au Torchepot. On a donc fait dans ce but quelques essais pour obtenir un vide parfait à l’aide de la poudre à canon ; car, par ce moyen, comme il n’y aurait plus d’air pour résister au piston, toute la colonne atmosphérique supérieure pousserait ce piston jusqu’au fond du tube avec une force uniforme. Il veut au prix de sa vie, acquerir une science, de laquelle l’usage et possession luy soit quand et quand ostée. Comme ont bien d’autres, que je trouve avoir surpassé par effect les regles mesmes de leur discipline : Tesmoing le jeune Caton : Quand je le voy mourir et se deschirer les entrailles, je ne me puis contenter, de croire simplement, qu’il eust lors son ame exempte totalement de trouble et d’effroy : je ne puis croire, qu’il se maintint seulement en cette desmarche, que les regles de la secte Stoique luy ordonnoient, rassise, sans esmotion et impassible : il y avoit, ce me semble, en la vertu de cet homme, trop de gaillardise et de verdeur, pour s’en arrester là

A cet effet, furent installés, auprès de chaque corps d’armée, des offices de reproduction qui fournissaient journellement les graphiques rectificatifs à transcrire au plan directeur. C’est encore de la même manière que l’aîné des frères Perrier, qui fit, dans cette vue, jusqu’à cinq voyages en Angleterre, put installer à Paris une machine à vapeur qui n’était que la reproduction de la machine de Watt à simple effet. C’est à bon droit que ceste cy ha esté nommee sauvage, en comparaison de toutes les autres qui hantent les villes & villages, esquels elles font leurs nids de moult grande industrie. Néanmoins, il accusait un nombre considérable de repères : les routes avec leurs intersections qui n’avaient pas changé et, précieux, très précieux jalons, les positions très exactes des maisons dans les villages, et, en particulier, des églises, des écoles sur lesquelles existent le plus souvent des clochetons. Compagnon d’armes, Semble qu’il signifie & importe quelque chose plus eminent, & de plus de grandeur que Compagnon de guerre, ce qui est à presumer, par ce qui est recité au 6. chap. This article h᠎as been writt en by G᠎SA C​ontent G en᠎erat​or D emoversion 

Vient-il à parangonner les victoires, les exploits d’armes, la puissance des armées conduites par Pompeius, et ses triumphes, avec ceux d’Agesilaus : Je ne croy pas, dit-il, que Xenophon mesme, s’il estoit vivant, encore qu’on luy ait concédé d’écrire tout ce qu’il a voulu à l’advantage d’Agesilaus, osast le mettre en comparaison. L’autre exemple qu’il allegue des choses incroyables et entierement fabuleuses dites par Plutarque, c’est qu’Agesilaus fut mulcté par les Ephores pour avoir attiré à soy seul le cœur et volonté de ses citoyens. Il y a encore en ce mesme lieu un’autre accusation qui me pique pour Plutarque, où il dict qu’il a bien assorty de bonne foy les Romains aux Romains et les Grecz entre eux, mais non les Romains aux Grecz, tesmoin, dit-il, Demostenes et Cicero, Caton et Aristides, Sylla et Lisander, Marcellus et Pelopidas, Pompeius et Agesilaus ; estimant qu’il a favorisé les Grecz de leur avoir donné des compaignons si dispareils. Les exemples de sa douceur et de sa clemence envers ceux qui l’avoient offencé, sont infinis ; je dis outre ceux qu’il donna pendant le temps que la guerre civile estoit encore en son progrés, desquels il fait luy-mesmes assez sentir par ses escris qu’il se servoit pour amadouer ses ennemis et leur faire moins craindre sa future domination et sa victoire

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